Alexandra Dupuy, Marianne Laplante & Charlène Nault – Dénonciations, annulations et réinsertions : analyse de couvertures médiatiques à l’ère #MeToo
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Dans le cadre du cycle 2022-2023 de l’Atelier sur les corps, les identités et l’être, Alexandra Dupuy (Université de Montréal), Marianne Laplante (Université York) et Charlène Nault (Université du Québec à Montréal) présenteront une conférence intitulée « Dénonciations, annulations et réinsertions : analyse de couvertures médiatiques à l’ère #MeToo » le mercredi 26 octobre 2022 de 12:45 à 14:15, sur Zoom.
Résumé : Le mouvement #MeToo a marqué l’imaginaire collectif, particulièrement dans la sphère publique où des personnalités québécoises connues ont été dénoncées par leurs victimes dans le contexte de plusieurs types de violences sexuelles. La réception du public semble notamment avoir divergé en fonction du type d’agression, du genre de l’agresseur.e et de la perception de la crédibilité de la victime. Gilbert Rozon, Maripier Morin et Julien Lacroix, des personnalités publiques québécoises ont toutes été initialement dénoncées par des femmes, dans la sphère publique, par le biais d’enquêtes journalistiques ou des réseaux sociaux.
Notre étude consiste en une analyse comparative de la couverture médiatique de ces trois cas de figure. En se basant sur le cadre théorique de la linguistique générativiste (Chomsky, 1970, 2015), nous nous intéressons aux patrons syntaxiques (ex. rôles thématiques, phrases passives/actives), morphologiques (ex. types de déterminants) et lexicaux (ex. choix du prédicat ou d’une expression) des titres et chapeaux d’articles journalistiques relayant les avancés de ces situations dans le Journal de Montréal, la Presse et le Devoir.
Y a-t-il une différence dans la manière dont chaque journal analysé a couvert ces situations ? Si oui, quelle est la nature linguistique de ces différences ?
Biographies :
Alexandra Dupuy (elle) est sociolinguiste et étudiante au doctorat en linguistique à l’Université de Montréal. Son mémoire portait sur l’usage de l’écriture inclusive sur Twitter. Outre l’écriture inclusive, elle s’intéresse, de manière plus générale, au sexisme dans la langue ainsi qu’aux violences basées sur le genre.
Marianne Laplante (elle) est étudiante au doctorat à l’Université York, à Toronto. Elle est titulaire d’un baccalauréat et d’une maitrise en linguistique de l’UQAM. Ses principaux intérêts de recherche sont la linguistique légale, la pragmatique, l’analyse de discours et la syntaxe.
Charlène Nault (iel) est linguiste (M.A.) et étudiant.e au baccalauréat en droit à l’Université du Québec à Montréal. Iel s’intéresse à la linguistique légale, à la philosophie du droit, aux sciences cognitives et aux arts visuels.
Invité·es
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Alexandra DupuySociolinguiste et étudiante au doctorat en linguistique, Université de Montréal
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Charlène NaultLinguiste (M.A.) et étudiant.e au baccalauréat en droit, Université du Québec à Montréal
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Marianne LaplanteÉtudiante au doctorat, Université York