Dans le cadre du cycle 2020-2022 des Ateliers de droit civil, ayant pour thème « Déconfiner le droit privé », organisé par le Centre Paul-André Crépeau de droit privé et comparé et le Groupe de recherche sur les humanités juridiques, les professeures Kirsten Anker et Tina Piper (Université McGill) présenteront une conférence intitulée « Codification and Mt Royal: Designing a Place for Precious Things » jeudi le 24 février 2022 de 13:00 à 14h30. La présentation se déroulera en anglais.

Lien Zoom de la conférence : https://mcgill.zoom.us/j/83347410212?pwd=SkJrdHAyR25CdkhvRENzakhDOWd3QT09

Résumé : (En anglais seulement) Codification and urban planning were both central to the project of modernisation: humans and their lived spaces were subjected to the deliberate, rational design of a central authority in the name of progress, social hygiene and order. In examining the case of the contemporaneous drafting of the Civil Code of Lower Canada and the planning of Mt. Royal Park in the mid-1800s, we hope to show the specificities of how that modern project played out in colonial Quebec in a linguistically and legally plural society. We argue that the process of designating a park as a defined space for nature in the city has parallels in the designation of the code as the location of law with similar implications for the relationship between humans and their environment as for that between a people and their law.

Les conférencières :

Kirsten Anker enseigne dans les domaines du droit des biens, de la théorie du droit et du droit autochtone. Elle entreprend des recherches reliant son expertise en matière de droit des biens et de droit autochtone à ses intérêts pour la preuve, les modes alternatifs de règlement des différends, la gestion des ressources naturelles et la pédagogie. Sa monographie, intitulée Declarations of Interdependence : A Legal Pluralist Approach to Indigenous Rights, présente plusieurs aspects de la revendication du titre ancestral en Australie et au Canada comme des points de départ pour ré-imaginer le droit. Elle publie principalement sur le défi que pose la reconnaissance de l’intersection entre le droit autochtone et le droit étatique aux conceptions traditionnelles du droit et de la souveraineté, s’inspirant de divers domaines tels que la théorie du droit, l’anthropologie, la philosophie occidentale et autochtone, et les études en langues et en traduction. Ses projets en cours incluent des recherches sur l’intégration des traditions juridiques autochtones dans la formation juridique, la cartographie digitale des revendications territoriales, la privatisation de la consultation des communautés autochtones, et la jurisprudence écologique.

Tina Piper oriente son enseignement et ses recherches sur les domaines du droit de la propriété intellectuelle et l’histoire du droit. Elle est l’auteure de Putting Intellectual Property in its Place: Creative Labour and the Everyday (Oxford University Press), avec Laura Murray et Kirsty Robertson. Elle a été IPLAI Resident Faculty Fellow (2013-2015). Elle est membre du Centre des politiques en propriété intellectuelle (CPPI). Avant de se joindre à l’Université McGill, Tina Piper a obtenu son diplôme en génie électrique et biomédical de l’Université de Toronto et elle a complété son doctorat en droit à l’Université d’Oxford en tant que boursière de la fondation Rhodes. La professeure Tina Piper travaille avec un certain nombre de groupes communautaires et a siégé aux conseils d’administration de Pop Montréal, CKUT et Creative Commons Canada. Elle a été une boursière d’Action Canada (2005-2006). Elle est membre du Barreau du Haut-Canada depuis 2004.